Une belle histoire.
En Août 2009, j'ai terminé la rédaction de mon manuscrit intitulé ''Mal de terre'' où chaque partie correspondait à un couplet de la chanson ''Né quelque part'' de Maxime Le Forestier.
Hasard de la vie, Maxime passait à ce moment-là en concert à une heure de chez moi à Dieulefit. Je me suis dis que ça pourrait être sympa de lui faire lire mon livre...
Appel à la commune pour entrer en contact avec lui. Impossible. Pas le temps. Le chanteur est bien trop occupé. Francis Gresse, 1er adjoint à la mairie, me dit alors qu'il souhaite m'aider mais qu'on verrait plus tard... Je patiente un mois puis il me fait signe et me dit qu'il va essayer de faire passer le manuscrit à Maxime Le Foretier.
Les semaines passent, les mois... Le 26 décembre, un message :
- Bonjour, c'est Maxime Le Forestier. Qu'il est beau votre livre. Bien sûr que je veux en écrire la préface. Je vous rappelle...
Et il m'a rappelée. Malheureusement je n'avais pas d'éditeur. Je suis donc partie en petite croisade (petit budget) avec mes feuilles A4 (sans mentionner la préface, juste mes mots) et mes enveloppes recyclées ! 15 envois - plusieurs mois - 15 refus !
Maxime est toujours avec moi. Je lui donne les mauvaises nouvelles, il m'encourage.
Et puis, en août 2010, les éditions Jean-Claude Lattès me donnent une chance. Ou plutôt Caroline Laurent une de leurs éditrices. Elle aime le manuscrit et me propose de m'aider à le retravailler. S'ensuivent 4 mois d'échanges de mail où elle me guide dans ma réécriture. Mal de terre devient Nées quelque part.
En décembre 2010 elle soumet le manuscrit à l'ultime comité de lecture. Elle valide mon manuscrit, il ne manque plus que l'accord d'une de ses collègues et c'est parti !
Refus. L'autre éditrice n'accroche pas et ne le valide pas. Tout s'écroule. En une minute.
Je baisse les bras, libère mon manuscrit et le rend à son tiroir.
Le 15 Décembre 2010, jour de clôture des inscriptions du Grand Prix du roman de l'été 2011, je me décide finalement à lui donner une dernière chance.
Evidemment je ne cite toujours pas l'éventuelle dédicace de Maxime Le Forestier. Le texte ! Juste le texte !
Et puis tout va très vite... Le manuscrit est retenu à la première étape : 95 sur 600. Puis à la deuxième : 10 sur 600. Puis en Avril 2011, à la dernière : 1 sur 600 ! Avec en prime un deuxième prix : le Coup de Coeur de Paulo Coelho.
L'histoire du manuscrit se termine ainsi et laisse la place à celle du roman !
Nées quelque part devient A l'endroit où elles naissent.
A l'endroit où elles naissent sortira le 19 mai 2011 avec un tirage de 22 000 exemplaires. En sachant que les tirages habituels pour un premier roman sont souvent inférieurs à 3 000 !
Un grand MERCI à Francis Gresse, Maxime Le Forestier, Caroline Laurent, au comité de lecture des Nouveaux Auteurs, à Paulo Coelho et Jean-Laurent Poitevin (mon nouvel éditeur).